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20 mars 2006

Ignacio Noé : l'interview (la intrevista) -

autorretratoIgnacio Noé : l'interview (la intrevista) - première partie (primera parte)

IDDBD vous propose aujourd'hui une interview exclusive (et bilingue) d'Ignacio Noé, le dessinateur d'Helldorado (que Casterman publiera le 10 avril prochain). Merci à Gabrielle et Jean-Fabien Mulero pour leur aide précieuse pour leur traduction de l'espagnol au français...

IDDBD : Bonjour Ignacio et bienvenue sur IDDBD. Tu es né en 1965 à Escobar, dans la province de Buenos Aires en Argentine.
Comment es-tu devenu dessinateur ?
[Hola Ignacio y bienvenido en IDDBD. Has nacido en 1965 a Escobar, en la provincia de Buenos Aires en Argentina. ¿ Cómo te convertiste en dibujante?]

Ignacio Noé : J'ai étudié le dessin, entre l'âge de 8 et 13 ans, dans un atelier de dessin et de peinture situé dans ma ville. Par la suite j'ai quitté cet atelier et j'ai continué à peindre par moi-même. A la fin de mes études secondaires (j'ai été dans une école technique où j'ai terminé comme professeur), j'ai dû faire un an de service militaire obligatoire ; à cette époque-là  je peignais des paysages et des natures mortes de style  impressionniste. J'étudiais alors la peinture de manière autodidacte mais assez rigoureuse. A cette époque, je n'avais pas d'idée précise sur ce que j'allais faire à l'avenir. Et c'est à ce moment là que j'ai connu la revue argentine FIERRO (1984).  J'ai y pu découvrir des dessinateurs argentins et européens que je ne connaissais pas et qui attirèrent mon attention. Ce magazine a organisé un concours pour les jeunes auteurs de BD. J'y ai participé et obtenu un prix (avec mention). A partir de ce moment-là, j'ai commencé à collaborer (envoi de dessins et bandes dessinées) avec la rédaction de FIERRO. Stimulé par ces premières publications, à la fin de mon servcie militaire, j'ai décidé de devenir illustrateur professionnel.
[Estudié dibujo de chico de los 8 a los 13 años en un taller de dibujo y pintura que había en mi ciudad. Luego dejé este taller y seguí pintando por mi cuenta. Al terminar mis estudios secundarios (fuí a una escuela técnica y terminé como Maestro Mayor de Obras) debí hacer un año de servicio militar obligatorio, por ese entonces pintaba paisajes y naturalezas muertas impresionistas y estudiaba pintura de manera autodidacta pero bastante metódica. En esos momentos no tenía muy en claro que hiba ha hacer en el futruro y fué cuando apareció la revista de historietas FIERRO en Argentina (1984). Alli pude ver dibujantes  argentinos y europeos que desconocía y que  me llamaron mucho la atención . Esta revista hace un concurso para jóvenes historietistas del que participo y gano una mención. De ahí en adelante empiezo a enviar colaboraciones ( Ilustraciones e historietas ) a la redacción de FIERRO. Con el estímulo de las primeras publicaciones cuando termino el servicio militar me propongo convertirme en ilustrador profecional.]

IDDBD : Etait-il facile de faire de la BD en Argentine lorsque tu as commencé ? Et aujourd'hui ?
[¿ Era facil de hacer historietas en Argentina cuando empezaste ? ¿ Y hoy en dia ?]

Ignacio Noé : Non, ce n'était pas facile mais il existait une réelle possibilité de faire de la BD.
Il y avait le magazine FIERRO qui publiait toutes les nouveautés européennes des années 80 et d'autres de style plus classique. Il y avait aussi toute une profession qui travaillaient pour l'Europe et les Etats-Unis. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus difficile car il n'existe pratiquement plus de magazines de BD argentins. Il n'y a que des professionnels qui travaillent pour l'étranger.
[No era facil pero existia la posibilidad concreta de hacer historietas. Estaba la revista FIERRO que traía las novedades europeas de los años 80 y había otras de un estilo más clasico. También había toda una tradición de profecionales que trabajaban para Europa y Estados Unidos. Hoy en día es mucho más dificil, practicamente no existen revistas de historietas argentinas, solo hay profecionales trabajando para el exterior.]

IDDBD : Comment et pourqui es-tu passé de BD érotiques comme celles que tu as publiées aux Etats-Unis, en Hollande, en Allemagne et en France pour certaines d'entre elles, a des BD tout public comme Les Chroniques de Sillage (Delcourt) ou Helldorado (Casterman) ? Tu as pris un coup de vieux ou quoi ?
[¿ Como y porque pasastes de historietas eroticas como las que has publicado en Estados-Unidos, en Holanda, en Alemania y en Francia para ciertas de ellas, a historietas para todos como Les Chroniques de Sillage (Delcourt) o Helldorado (Casterman) ? Has cambiado con la edad o que ?]

01_el_cuento_del_queso___digital___painter_6_Ignacio Noé : En réalité, faire des BD érotiques a toujours eu pour moi un intérêt tant artistique que pratique : cela me laissait du temps pour faire des dessins d'actualité et pour les enfants, pour des médias locaux. C'est pour cela que j'ai toujours fait des travaux pour adultes et pour le grand public. De ce point de vue, je n'ai donc pas tant changé. Ce qui est pour moi un changement fondamental, c'est de travailler pour des éditions aussi prestigieuses que Delcourt et Casterman qui assurent une diffusion internationale de mes oeuvres, chose inimaginable pour moi à une époque pas si lointaine. Je suis très fier de cela.
[En realidad hacer historietas eróticas siempre tubo para mi un interés artístico pero también práctico : me dejaba tiempo para hacer ilustraciones de actualidad e infantiles para medios locales, y que eran para todo el público . Por eso, como siempre hice trabajos para adultos y para el público en general siento que, desde ese punto de vista, no he cambiado  tanto. Lo que es para mi un cambio fundamental es hacer  trabajos para todos en editoriales tan prestigiosas como Delcourt y Casterman que me aseguran una difusión internacional de mis obras  impensada para mí en otras épocas. Estoy muy orgulloso de eso.]

IDDBD : Comment as-tu connu Jean-David Morvan ? José Luis Munuera, un dessinateur espagnol qui a collaboré à la série Sillage (c'est lui qui dessine la série dérivée Nävis), a-t-il été pour quelque chose dans ta rencontre avec des auteurs français ?
[¿ Come conosiste a Jean-David Morvan ? José Luis Munuera, un dibujante espanol que colaboro a la serie Sillage (es el que dibuja la serie secungdaria Nävis), ha desarollar algun papel en tu encuentro con autores franceses ?]

Ignacio Noé : Que je sache, José Luis Munuera n'est pas intervenu dans mes contacts avec Jean David Morvan. Les gens de La Cúpula (les éditions espagnoles où ont été publiées mes BD érotiques) me firent parvenir un e-mail de Jean-David. Ils l'avaient rencontré dans une exposition de BD à Barcelone et Jean-David leur avait dit qu'il aimait mes dessins. Je lui ai écrit pour lui présenter quelques travaux parce que j'avais compris qu'il était éditeur. Plus tard, j'ai appris qui était Jean-Davis Morvan. D'abord, il m'a proposé de collaborer aux Chroniques de Sillage, puis à l'album qui sort maintenant en avril. J'ai réellement eu de la chance de connaître une personne aussi généreuse et efficace que Jean-David. C'est un grand artiste et je lui dois d'avoir travaillé sur ces excellentes oeuvres. Je lui en suis très reconnaissant. Je ne le connaît pas encore personnellement, mais certainement que l'année prochaine je ferais un voyage afin de le rencontrer.
[Que yo sepa José Luis Munuera no intervino en mi contacto con Jean David Morvan.
La gente de  La Cúpula (la editorial española donde publico mis comics eróticos) me pasó el e-mail de J.D., ellos lo habían conocido en una exposición de comics de Barcelona y J.D. había manifestado que le gustaban mis dibujos. Yo le escribí ofreciendole unos trabajos , porque había entendido que él era un editor. Luego me enteré de quien era Jean David Morvan . Primero me propuso hacer la colaboración para Chroniques de Sillage, y luego el libro que sale ahora en abril. Realmente tuve mucha suerte en conocer a una persona tan generosa y ejecutiva como Jean David. Es un gran artista y a él le debo el haber trabajado en estas exelentes obras. Le estoy muy agradecido. Todavía no lo conozco personalmente, seguramente el proximo año viajaré para encontrarme con él.]


IDDBD : La distance n'est-elle pas un inconvénient pour réaliser une BD comme Helldorado ? Je me suis laissé dire que tu avais été un peu à la bourre sur la fin...
[¿ La distancia no es un impedimiento para desarollar una historieta como Helldorado ? Tengo entendido que has encontrado problemas para acabar...]

Ignacio Noé : Je ne crois pas que cela ait été un problème. Certainement qu'un contact diret améliore les choses mais je crois que nous avons su le remplacer par une correspondance assidue. Internet facilite beaucoup les choses. De plus, travailler avec une personne qui voyage autant que Jean-David doit être difficile même pour les dessinateurs français.
[Creo que no ha sido un problema . Seguramente el trato directo mejora las cosas pero creo que lo supimos reemplazar bien con una correspondencia fluida. Internet facilita mucho las cosas.
Además encontrarse con una persona que viaja tanto como Jean David debe ser dificil hasta para los dibujantes franceses.]

Demain, la suite de l'interview...

A (re)lire en attendant : la chronique d'Helldorado sur IDDBD

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