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24 mai 2008

Si l'homme descend du singe, il peut aussi y remonter (Buster Keaton)

the_ape_couvThe ape - Le singe tueur (adaptation, dessin et couleurs de Cédric Perez, éditions Akileos, 2008)

the_ape_pl1Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, l'adaptation en bande dessinée de romans ou de films est toujours un exercice délicat. Adapter sous une autre forme artistique une oeuvre originale est de toutes façons un exercice délicat. Adapter, c'est transposer, ajouter, enlever, modifier, imprimer sa marque... Avec The ape, Cédric Perez se lance dans l'adaptation d'un film de 1940 de William Nigh, "un remake lointain de son propre film, House of Mystery (1934), lui-même adapté d’une pièce de théâtre d’Adam Shirk" (SF Mag). C'est dire si l'adaptation d'un remake d'une adaptation est un exercice encore plus difficile !

the_ape_pl2Cédric Perez relève le défi avec panache, comme pour son superbe Caligari que nous n'avons pas oublié ! Avec un style légèrement plus expressionniste (au sens BD du terme) et en couleur, il nous offre une véritable séance de cinéma, multipliant les cadrages et les plans qui impriment leur rythme à l'histoire.

the_ape_pl4the_ape_pl3L'histoire justement, parlons-en. Cédric Perez a scrupuleusement respecté la trame initiale de The ape, relativement simple il faut bien l'avouer : "le Docteur Adrian, un scientifique de renom, cherche à mettre au point un vaccin contre la maladie qui a emporté sa femme et sa fille. Obsédé par ses recherches, le savant fou ne reculera devant rien pour se procurer le précieux fluide spinal humain dont il a besoin pour son sérum". Mais là où l'oeuvre originale, classée parmi les séries Z, se révèlait quelque peu lente et verbeuse au début, Cédric Perez réussit l'exploit, en 48 pages, de "remonter" les séquences du film de William Nigh pour gommer ces quelques imperfections (voir l'article de SF Mag). Du coup, l'ensemble étant mieux équilibré, on entre très vite dans le récit (plein de rebondissements) qui ne vous lâche vraiment qu'à la dernière case. D'ailleurs, sans dévoiler la dernière scène, la happy end très hollywoodienne de The ape renforce encore cette merveilleuse impression que vous aurez d'avoir passé un excellent moment de cinéma dans l'une de ces superbes salles de cinéma de quartier. C'est aussi l'un des autres miracles de The ape...

recommandethe_ape_affA visiter : le nouveau blog de Cédric Perez

A (re)lire : la chronique de Caligari

A télécharger (légalement et gratuitement) : le film The ape de William Nigh avec Boris Karloff (culte !)

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C
Merci!
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