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iddbd
23 avril 2006

La critique du professeur Sintès C'est une plaie

figb2La critique du professeur Sintès

C'est une plaie hebdomadaire, mais que voulez-vous ? Au nom du pluralisme, nous nous devons d'autoriser la critique... Place au professeur Sintès qui nous dresse son portrait de la semaine sur IDDBD. Terrifiant.

Oui cher public de fans, terrifiant est le mot qui me vient spontanément à l'esprit lorsque je songe (ô, une seconde seulement, le temps d'écrire ma chronique dominicale) à IDDBD. Cette semaine, plus que les autres semble sonner le glas de ce qui fut l'un des bleug le plus minable qui m'ait été donné de voir ces dernières années sur le web. Je vous livre en vrac une première série de faits établis, vous pourrez ainsi constater qu'une fois de plus je n'exagère pas : du plagiat, du Larcenet (hé oui, encore !), du western bas-de-gamme, du jazz au rabais et du manga. Alors, honnêtement ? Est-ce que ça vous donne envie ? De vomir ? Ah ça oui, bien sûr ! Mais de lire de la BD ? Non ? C'ets normal, vous êtes sur IDDBD...

Commençons donc par le plagiat : une interview de Bartolomé Segui (le dessinateur du Rêve mexicain)pompée sur un blog espagnol, Xastrino. Navrant d'en arriver à recycler les interview des autres lorsque l'on est incapable d'en faire de bonnes soi-même. Bientôt, des chroniques entières seront pompées sur des sites de BD...
Mercredi (hé oui, l'interview plagiée a tout de même pris deux jours...) : du Larcenet encore et toujours avec Le temps de chien (une aventure rocambolesque de Sigmund Freud). Je ne parlerai même pas de la chronique d'IDDBD, d'une nullité rare, pour m'attaquer à ce Manu Larcenet qui ose porter la main (du dessinateur) contre ce monument de l'esprit qu'est le père de la psychanalyse. Pauvre minable va ! C'est plus facile de le tourner en ridicule que de comprendre la profondeur de son travail ! Comme disait ma mère... ouais, enfin bon, j'm'comprends...
Le lendemain, IDDBD ne quittait pas les terres américaines pour nous balancer un western d'un conventionnel fini, 500 fusils (Cailleteau, Duval et Lamy), avec le bien gentil musclé et flegmatique d'un côté, les gros méchants de l'autre et une pauvre fille perdue au milieu (dotée d'attributs dont on imagine mal qu'ils soient compatibles avec ne serait-ce qu'une journée au far-west, au milieu d'hommes frustres et à la virilité sauvage). Passons...
Vendredi, IDDBD nous sert du poulet. C'est original mais moins que Betty Blues (Dillies et Anne-Claire Jouvray) qui n'est après tout qu'un scénario banal dans le monde du jazz et du blues où les amours perdus sont aussi nombreux que les notes bleues... Aucun intérêt donc...
Et pour finir la semaine en beauté, un manga bien sûr. Hooouuuu ! IDDBD s'encanaille ! 60 ans après la naissance du genre, il découvre enfin le manga ! Autant vous dire que je n'aime pas, même si c'est du Taniguchi (qu'IDDBD s'acharne à trouver génial...).

Vous constaterez une fois de plus que je ne vous avais pas menti : IDDBD s'enlise, ça se sent, il est à bout de souffle, il n'en peut plus, il ne peut que disparaître dans les abîmes du web pour toujours... Vite !

Merci cher Professeur Sintès pour votre panorama hebdomadaire dont les lecteurs pourront se servir pour aller lire les chroniques de la semaine passée. C'est là toute votre utilité, encore que... l'index mis à la disposition des lecteurs d'IDDBD (sous les dessins d'auteurs) est certainement plus pratique puisqu'il recense tout le contenu d'IDDBD... A bon entendeurs, salut !

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