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iddbd
31 janvier 2007

Les Essentiels - Partie 1/4

Chose promise, chose dûe, voici la première chronique sur les "Essentiels d'Angoulême".
Et pourquoi 4 alors qu'ils sont 5 ? Et bien, parce qu'IDDBD en avait déjà évoqué 1. Lupus de l'incontournable Frederik Peeters (oui je sais, je suis embêtant). Je vous laisse lire la chronique. Ca manque totalement d'objectivité mais bon...
Pourquoi faire une chronique sur des albums dont tout le monde parle ou va parler ? Parce que c'est plus facile que de trouver des choses originales. Non, je plaisante. Ce sont tout simplement de très bons albums et ici, quand on aime, on en parle. Bon pour l'instant, j'avoue ne pas avoir vu Non Non bâ (le meilleur album 2007) alors je le chroniquerai (ou pas si je n'ai pas aimé) dès que possible.

Pour l'instant, voici les Essentiels, partie 1 sur 4.


BLACKHOLE_1vBlack Hole (scénario et dessin de Charles Burns. Editions Delcourt. 6 tomes dans la collection Contrebande, disponible en Edition intégrale)

Dans une petite bourgade américaine des années 70, une étrange maladieplancheBH6 fait son apparition. Baptisé la crève, elle déforme avec plus ou moins de gravité, le corps, le visage et parfois même l’esprit des adolescents. Si certains s’en sortent avec quelques boutons ou des bosses, d’autres deviennent de vrais monstres. Rob, par exemple, a une petite bouche à la base du cou.

Cette maladie transmise lors des rapports sexuelles devient rapidement un facteur de discrimination dans la petite population de la ville et les « malades » sont très rapidement mis à l’écart. Avec l’épidémie se répand la peur et bien sûr, la violence.

Black Hole
est un ovni. Non seulement par son incroyable et déroutantblackholeintv dessin en noir et blanc mais surtout pour cette histoire qui, à partir d’une métaphore, celle de la maladie qui « déforme » les corps des adolescents, traduit le malaise et le mal-être de la jeunesse américaine. S’il est difficile de passer la barrière d’un dessin beau mais terriblement cru, il n’en reste pas moins que ces albums abritent des claques (graphiques ou narratives) à chaque cases, des rebondissements toutes les deux/trois pages et une vraie profondeur sur l’ensemble de l’histoire. Bref, comme on dit à IDDBD, un vrai petit bijou.

Merci encore aux éditions Delcourt pour cette magnifique édition intégrale. Bref, un Essentiel d’Angoulême à connaître, à lire, voire à acheter.

A voir : les visuels et les planches sur le site des éditions Delcourt. Ainsi que la biographie de Charles Burns
A voir : le mini-site consacré à Charles Burns par son éditeur US. Toujours déconcertant !

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